J'ai quand même le sentiment que mon cerveau doit s'être partiellement liquéfié, cet été. Quelle peine à retrouver un rythme de croisière !… Bon, on nous dit que l'été va finir brusquement entre demain et vendredi (hier le 0° était à 4000 m, après-demain, il neige à 2000 ! ) Dommage, mais ça va me redonner un peu de jus.
Pour ceux qui ne vont pas grappiller chez MediaTIC: un blog vient de s'ouvrir, samedi dernier. C'est celui d'une Irakienne de 24 ans, de Bagdad.
Comme quoi, un blog ça peut être autre chose que … Parce que l'Irakienne en question, c'est pas pour déconner qu'elle a ouvert son blog…
Terriblement besoin de musique(s), ces temps. On va sur la fin de l'été, même s'il fait encore chaud les matins ont peu à peu des ambiances automnales. Envie de refaire le nid. De se sentir bien, loin des "méchants".
Là, j'écoute à perdre haleine Prism de Keith Jarrett, extrait de Personal Mountains. Bon, je bosse un peu aussi, faut dire…
"Les Etats-Unis se doivent d'être exemplaires. Le fleuron de la démocratie ne peut pas adopter une politique où la fin justifie tous les moyens. Il renierait ses engagements internationaux, mais aussi ses valeurs fondatrices, à commencer par la liberté."
Ça, c'est Sergio Vieira de Mello qui l'a dit, avec élégance. Les archéo-cons ont eu raison de lui. Hé, Georges Dabeliou Bouche, tu as foutu le monde dans une belle merde !…
Il y a un peu plus d'un mois, Khazâd rédigeait un post nous apprenant qu'il (re)découvrait le texte d'une chanson qu'il considère comme l'un des plus beaux textes de la chanson française. C'est vrai qu'elle avait fait fureur il y a une trentaine d'années (eh oui…): Avec le temps. Khazâd oubliait tout simplement de rappeler que l'auteur-compositeur-interprète n'était autre que le grand Léo Ferré.
Lequel Léo Ferré a nourri mes rêves et mes révoltes d'adolescent, soit qu'il chante Aragon, Baudelaire ou Caussimon, soit qu'il nous balance à la gueule ses magnifiques LP que furent Amour-Anarchie, La Solitude, Il n'y a plus rien… (Mais, s'cusez-moi, je parle d'un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître.)
Réveil au petit matin, avec le plaisir d'entendre l'orage au lointain, une pluie fine dévalant des nuages, et surtout de sentir sous/sur le drap que la température s'était décidée à faire un peu de chaise longue. On avait oublié que ça pouvait exister.
Depuis quelques semaines (mois), on assiste à de menus bouleversements dans la blogalaxie, du moins dans les (trop) rares systèmes solaires dont mon astéroïde visite épisodiquement / périodiquement / quotidiennement quelques-unes des planètes, voire l'étoile autour de laquelle celles-ci gravitent…
CJD, le tout premier blog consulté lorsque j'ai été frappé de plein fouet par le phénomène, n'émet plus depuis fin mars déjà. Cassandra, qui tenait avec une sincérité déroutante un journal sur lequel, très tôt, j'aimais à me rendre avec une régularité de métronome, a décidé d'y mettre un terme le 20 juin dernier. Hopeless Dreams, dont la poésie mélancolique me touchait lorsque j'allais à sa rencontre, a préféré, il y a une quinzaine, confier ses textes et ses rêves au silence du papier. Quelques jours plus tôt, c'est NoMind'sLand qui, après une petite dizaine de semaines seulement, débranchait la prise: j'avais eu le plaisir de le découvrir, sur le tard, et la surprise d'y voir proposé un lien vers mon modeste astéroïde. Et d'autres encore, parmi lesquels «Le carnet du Picodor» qui, lui, s'est non seulement envolé ce printemps, mais n'est à ce jour plus atteignable du tout… Manquerait plus que Jolie-Mé décide elle aussi de tirer sa révérence…
Mais… le roi est mort, vive le roi !
Depuis 139 ans, MétéoSuisse tient des statistiques précises. Le record de température, en Suisse, était détenu par Bâle, avec 39° C, depuis 1952. Pulvérisé hier, en atteignant 41,5° C, aux Grisons !
On nous prédisait un climat méditerranéen pour les décennies à venir: il semble arriver plus tôt que prévu…
Fait trop chaud… je vais aller chercher un peu de frais à la montagne. Deux ou trois jours.
Je vous abandonne donc encore une fois.
La rentrée va être laborieuse…
De retour, donc. Dix jours pleins de Festival Off à Avignon. Une chaleur étouffante. Des hectolitres d'eau minérale. Une foule bon enfant inondant les ruelles. Deux orages. Des spectacles à la pelle. Du bon du moins bon, faut bien sûr s'y attendre. Quelques repas sur d'agréables terrasses. Une soixantaine d'heures de mistral à décorner les bœufs. Un grand élan de solidarité avec les "intermittents". Une pénichette accueillant nos nuits, bercées par les flots du Rhône.
A refaire.