Après la violence, la lenteur peut-être. Après la musique, les nuits envahissant calmement mes paupières, se faufilant derrière la blancheur. Des voix, d'autres voix. Et l'aube frêle est bien loin, qui s'en va comme un bateau. Je suis parfois un cyprès, seul dans d'étranges crépuscules. Un ciel orange emplit mes heures d'oubli, et des femmes marchent, sur le sable, jusqu'aux crêtes des dunes derrière lesquelles elles meurent.
Voilà. Une fois de plus de retour. Enfin… de plus… Je pourrais dire aussi une fois de moins ! Mais je passerais pour un épouvantable pessimiste, ce que bien évidemment je ne suis pas, tout le monde le sait ! Bon, très très légèrement désespéré, je vous l'accorde…
Ça c'est bien moi: j'étais parti pour évoquer de menues vacances, terminées par ce brusque retour en automne (parce qu'on est déjà en automne, je sais pas si vous avez remarqué, bande d'étourdis !…), et voilà que je digresse. Allez, je vais me contenter de vous en donner quelques images. Tout en évitant d'omettre, palsambleu, de vous dire que je suis ravi de vous retrouver !