ALARMES EGALES

:: ALARMES EGALES ::

Petits riens, clignements d'âme, gros coups de gueule...
Entre cour et jardin, entre chien et loup...
:: Bienvenue sur ALARMES EGALES :: mon blog, donc | pour m'envoyer un petit mot ::

janvier 2003février 2003mars 2003avril 2003mai 2003juin 2003juillet 2003août 2003septembre 2003octobre 2003novembre 2003décembre 2003janvier 2004février 2004mars 2004avril 2004mai 2004juin 2004juillet 2004août 2004septembre 2004octobre 2004novembre 2004décembre 2004janvier 2005février 2005mars 2005avril 2005mai 2005juin 2005juillet 2005août 2005septembre 2005octobre 2005novembre 2005décembre 2005janvier 2006février 2006mars 2006avril 2006mai 2006juin 2006juillet 2006août 2006septembre 2006octobre 2006novembre 2006septembre 2007octobre 2007
[::..lectures en cours..::]
[::..lectures récentes..::]
Jean-Daniel Biolaz, Omnibus pour Emounaz
C.-F. Ramuz, Les Circonstances de la vie
Pierre-Laurent Ellenberger, Pour toi la guerre est finie
Richard Millet, La chambre d'ivoire
Richard Millet, L'angélus
Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte
Richard Millet, Un balcon à Beyrouth
Richard Millet, Le renard dans le nom
Richard Millet, Le Chant des adolescentes
C.-F. Ramuz, Aline
Pablo Neruda, Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée
Dai Sijie, Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Jacques-Etienne Bovard, Ne pousse pas la rivière
Richard Millet, Le goût des femmes laides
[::..lectures "chroniques"..::]
E.M. Cioran, Oeuvres
Albert Cohen, Belle du Seigneur
Richard Millet, Ma vie parmi les ombres
[::..autres liens..::]
:: keo [>]
:: bluewin [>]
:: alinghi [>]
:: Plonk & Replonk [>]
[::..archives..::]

:: samedi, avril 30, 2005 ::

Chronique d'un samedi, en vrac…

Petit coup de nostalgie: je réalise que ça fait aujourd'hui un an, jour pour jour, que je m'envolais pour la Syrie, début d'un voyage inoubliable (bien que trop court). Je m'étais alors "promis" d'en donner ici des impressions et des images, je ne l'ai pas encore fait… Faudra vraiment que je répare cette lacune.

Ceci étant — et ça n'a strictement rien à voir —, on se consolera avec l'annonce faite hier que le très helvète (dans tous les sens du terme) donc très sage Calida allait racheter le très coquin Aubade ! En d'autres termes, c'est le frou-frou parisien qui rejoint le pyjama en pilou !

Et enfin, un régal des sens en ce bel après-midi pré-estival.
D'abord, le plaisir du palais, avec un petit saut dans le vignoble de Lavaux pour une dégustation où, comme trois à quatre fois dans l'année, mon vieux copain Alain remonte de sa Provence d'adoption afin de nous faire apprécier la dernière mouture des vins de son domaine de la Cressonnière. Et donc occasion d'emporter quelques cartons afin de regarnir sa cave…
Ensuite, le plaisir des yeux, avec une visite à la galerie Pauli à Lausanne, visite in extremis puisque c'était aujourd'hui le dernier jour d'exposition des oeuvres de Fabienne Verdier. Après un séjour de dix ans en Chine pour s'initier à l'art pictural et à la calligraphie auprès d'un maître traditionnel, cette artiste parvient à nous faire pénétrer dans un monde incroyablement serein, fait de silence et d'équilibre. Quelle femme, et quel parcours !
Enfin, un petit coup d'odorat dans une nature en éveil.



Pour ce qui est des autres sens, je m'abstiendrai de tout développement…


:: Vertumne 21:56 [+] ::
... ... ...

:: vendredi, avril 22, 2005 ::
Petites naissances quotidiennes

Vouloir des mots silences qui plongeraient dans le sol comme des racines. Des mots murmures qui courraient sous l'écorce, jusqu'à éclater comme des bourgeons, dans un soleil revenu.
Vouloir des mots labyrinthes pour oser se perdre, et espérer se retrouver. Des mots angélus sous de pesantes voûtes, à la lueur d'un vitrail.
Vouloir des mots porcelaine à la saveur d'un thé vert bu au crépuscule, des mots cendres encore chauds du feu qui les consuma.
Et vouloir des mots bleus, ou noirs, pour dire l'eau des puits, et les regards de l'élégance.


:: Vertumne 17:17 [+] ::
... ... ...

:: vendredi, avril 15, 2005 ::
Maussade

Il y a des printemps qui débarquent, tonitruants, avec armes et bagages, alors qu'on ne les attend pas encore et que l'hiver a à peine fermé ses cartons… Aussi, pour se faire pardonner et ne pas jeter leur prédécesseur à la rue, ils l'invitent encore à leur table, histoire de s'en faire encore un petit, pour la route. Et c'est comme ça qu'on se retrouve dans la grisaille. Alors si vous voulez voir mon cerisier en fleurs, allez le voir l'année passée…


:: Vertumne 16:55 [+] ::
... ... ...

:: lundi, avril 11, 2005 ::
Les mots des autres

Il avait moins peur de la mort lorsqu'il se mettait à penser à tous ceux qu'il connaissait et qui avaient déjà fait ce passage. Comme un enfant qui tremble devant un fossé à franchir mais qui, voyant ses camarades sauter et passer de l'autre côté, s'enhardit et se murmure à lui-même: «S'ils l'ont fait, je peux bien le faire.» C'est exactement ce qu'il se disait. Si tous ceux-là étaient morts, qui n'étaient ni plus braves ni plus aguerris que lui, alors il pouvait bien mourir à son tour.

(Laurent Gaudé, Le soleil des Scorta)


:: Vertumne 16:15 [+] ::
... ... ...

:: vendredi, avril 08, 2005 ::
"De l'aube claire jusqu'à la fin du jour…"

J'espère ardemment avoir, en paraphrasant Jacques Brel, le talent suffisant pour être vieux sans être adulte.


:: Vertumne 21:35 [+] ::
... ... ...

Un petit clin d'oeil de printemps…

… dans un coin de mon jardin



:: Vertumne 17:10 [+] ::
... ... ...

:: mardi, avril 05, 2005 ::
Les mots des autres

Parmi les sujets dont hérite mon fils cadet pour sa prochaine dissertation française, on trouve: «La maturité, c'est la capacité de faire une chose malgré le fait que vos parents vous l'ont conseillée.»
C'est de Benoîte Groult, et ça me plaît !


:: Vertumne 17:13 [+] ::
... ... ...

This page is powered by Blogger. Isn't yours? Weblog Commenting by HaloScan.com